Votre enfant vous dira « j’ai mal aux dents » ou bien « j’ai mal à la tête » mais ne vous dira jamais « j’ai un problème psychologique » !

Comme chez l’adulte, les conflits affectifs peuvent entraîner de sérieux désordres psychologiques et/ou physiques.
La difficulté à exprimer en mots sa souffrance le conduit à des somatisations et des troubles du comportement vis à vis desquels les parents restent parfois impuissants. Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve :
les troubles du sommeil, d’alimentation, d’énurésie, d’agitation, d’irritabilité, d’agressivité, les difficultés scolaires, les troubles de la concentration, les phobies, la timidité, l’anxiété …

Cependant, la démarche diffère de celle de l’adulte parce qu’elle engage d’une part, une dépendance matérielle et psychique vis-à-vis du parent, et d’autre part, la structuration de leur pensée n’est pas arrivée à maturation. Les parents peuvent être reçus à des moments clefs de la thérapie – leur accompagnement s’avère primordial. Ainsi, l’enfant percevant la cohésion parentale, pourra amorcer l’évacuation de ses symptômes.